GR 20 Nord - Raid phénomène

Cette randonnée du GR20 en Corse est l’un des chemins de Grande Randonnée Français des plus connus, de part les difficultés rencontrées mais aussi la diversité des paysages croisés et également les conditions climatiques excellentes qui peuvent parfois permettre de faire l’intégralité des nuits à la « Belle Etoile ».

 Durant cette randonnée entre Gr20 et chemins des bergers cachés dans le maquis et les forêts de Pin Laricio, nous nous déplacerons en fait dans la partie Nord de la Corse située entre Tattone près de Boccognano et du Col de Vizzavone et le départ habituel du Gr20 à Calenzana, village perché qui surplombe la baie de Calvi et ses eaux turquoises.

Arrivée J0 :

Atterrissage habituel à Ajaccio, piste que je commence maintenant à connaître et son vol d’approche de celle-ci qui n’est pas très commun, qui se rapproche plutôt de la voltige pour un Airbus au –dessus des piscines et des villas. Cela représente bien les caractères accidentés de l’île et son approche brute de la nature et de ses habitants aussi, parfois de roc et à vif.

Nous sommes pris en charge à notre descente par le prestataire qui opère sur l’île, en l’occurrence, Cors’Aventure qui sont basés à Boccognano pour les activités montagne et canyonning. Nous sommes emmenés vers Tattone en minibus et son camping du Soleil où se fera le départ de notre raid de près de 2 semaines.

L’installation, les présentations, le partage du matériel et des équipements se font dans la foulée après avoir pris notre 1^er repas commun.

Le groupe se compose d’une Cheftaine qui se nomme Sandrine , et de 4 sympathiques « aide-cuisinières » , (bon allez c’était pour la blague) , et de 7 gars + moi-même sympathique(s) aussi (2^nd blague, si vous la trouvez …. !! )

La 1^er nuit à la belle étoile et pas la dernière, pour l’instant seul, car mes nouveaux ami(e)s n’ont pas osé, mais cela sera pour très bientôt.

J1 : Alentours de Tattone 

3h de marche, dénivelé : +70m / -70m

Cette journée sera une journée de ballade dans le lit d’une rivière à monter et descendre des blocs de pierre et cheminer le long du cours d’eau et pour certains se baigner dans les vasques plus ou moins grande de celle-ci. Cette journée servira à étalonner le groupe, et son comportement et aussi se remettre en jambe dans un relief pas très habituel pour l’ensemble des personnes présentes.

La journée se passant somme toute agréablement avant notre retour vers le camping pour y préparer notre réel départ du lendemain pour découvrir tout ce que l’on souhaite tous voir c'est-à-dire la Corse sauvage et ses magnifiques paysages tant cités lors des récits sur ce fameux GR20

J2 : Tattone - Refuge de Petra Piana

6h de marche, dénivelé : +1050m / -0m

Ca y est, enfin, c’est le départ pour notre randonnée de bon matin sous un soleil qui commence à chauffer l’air avec une brise légère à la senteur d’essence de pins. Le petit groupe s’allonge au fur et à mesure des pas sous les lourdes charges des sacs à dos qui comprennent une ½ tente + un duvet + un tapis de mousse + le ravitaillement pour 3 à 4 jours de repas et petit déjeuner et des en-cas de mi-journée.

La matinée se déroulera jusqu’au repas du midi par une marche de faible déclivité sur des sentes couvertes d’épines en sous-bois à travers des forêts de pins, pour atteindre notre lieu de pause du midi sur des dalles de pierres blanches et lisses, qui ravissent les amateurs de toboggans naturels dans la rivière. Cette pause se déclinera en pause Corse avec une sieste en prime.

Nous reprendrons notre chemin en milieu d’après-midi vers le Refuge de Petra Piana en remontant la vallé du Mangarello , de laquelle, nous avons une vue le Monte d’Oro 2389m , dont j’ai eu l’occasion d’en faire le tour sur ces pentes lors de mon raid sur la partie Sud du GR20 3 ans auparavant.

Arrivé aux abords du refuge Petra Piana, j’aperçois parmi les autres randonneurs un collègue de boulot qui y a déjà planté sa tente avec lequel j’échange quelques paroles sur la Corse bien sûr, pour ensuite planté notre tente puisque la soirée s’annonce fraîche ce qui voudra dire pas de belle étoile ce soir. Ensuite, nous dégusterons notre 1^er Pietra.

J3 : Refuge de Petra Piana – Bergeries de Grotelle

8h de marche, dénivelé : +800m / -1200m

Cette belle journée commencera par une montée vers le Monte Rotondo 2^nd sommet de l’île de Beauté qui culmine à 2622 m ,nous atteindrons son sommet dans la matinée en contournant au ¾ le lac de Bellebonne, lieu idéal pour y faire une pause encas du matin.

Cette pause nous sera bien utile avant d’arriver face à un passage assez abrupt de blocs de pierre tel une falaise calcaire comme l’on peut les trouver sur les côtes de la Manche et qui nous ménera au Col du Fer de Lance à 2450m. Ce qui sera un beau spectacle à gravir en file indienne et qui sera le tout premier passage avec l’aide des mains.

De là-haut, nous avons une vue magnifique sur presque la totalité de l’île, en fait, nous apercevons l’ensemble des sommets les plus connus que sont le Monte Cinto, Le Monte d’Oro, le Monte Renoso, et La Paglia Orba, et nous pouvons apercevoir également les côtes occidentales et méridionales de l’île et par là-même Capo Rosso.

Ensuite, nous entamerons notre descente vers le Lac Del’Oriente 2061 m, aux bords duquel, nous nous installerons pour le repas et y faire une pause corse sur un tapis de pozzines. La meilleure définition que je donnerais de la structure d’un sol d’une pozzine serait un matelas de tourbe recouvert d’une épais tapis d’herbe et de mousse rebondissant et frais à la fois, qui donne l’impression de marcher en apesanteur tant l’effet de poids au sol ne se ressent pas.

Nous repartirons de ce superbe lieu en milieu d’après-midi pour finir notre descente dans la vallée de la Restonica par le vallon de Cavacciole, et prendre la direction des Bergeries de Grotelle chez Téo où nous dormirons encore sous tente vu l’humidité ambiante.

J4 : Bergeries de Grotelle – Ruines de Bergeries après le Lac de Nino 

 9h de marche, dénivelé : +1100m / -700m

Nous sortons de cette superbe vallée en franchissant le col de Bocca di U Chiastru 2147m et nous redescendons vers le Lac de Goria 1850 m , où nous ferons comme chaque matin une pause encas.

Nous poursuivrons notre matinée vers les pozzines de Campatile et de Vaccaghia sur lesquelles, nous établirons notre pause repas à la demande des bronzés, et qui deviendra vite assez inconfortable avec le zénith du soleil qui nous brûle sur cette plaine dénuée d’ombre.

Ce qui amènera certains d’entre nous à aller saluer les bergers corses des Bergeries de Vaccaghia 1621 m, où nous serons bien accueillis, notre guide Sandrine les connaissant déjà, ce qui n’était pas le cas des autres randonneurs qui parcourent le GR20, et qui nous voyant boire un café en compagnie de ces « charmants » bergers aux airs patibulaires , mal rasés et somme toute assez rustres, ce qu’ils voulaient laisser paraître, étaient reconduits sans ménagement soit en Corse ou en Français, mais ceux-là ne posaient pas 2 fois la question et passaient rapidement leur chemin. Cette façon nous gênait un peu, mais ajouter au charme de notre raid « sauvage » corse, comme peut-être nous l’étions nous imaginer.

Passé cet instant récréatif, nous laissons nos nouveaux amis et reprenons notre chemin en direction du Lac de Nino 1743 m en parcourant un plateau , où paissent des chevaux et des vaches et un âne, et peut-être quelques cochons.

Nous atteignons l’extrémité de ce plateau au Col di Bocca a Stazzona 1770 m, duquel nous avons toujours en point de mire la Paglia Orba et le Monte Cinto, et nous apercevons le Col de Vergio.

Le basculement du Col se fera lentement, nous savons qu’ensuite la vue sur cette jolie vallée ne sera plus en vue. Après avoir descendu un peu, nous nous retrouvons en forêt méditerranéenne de pin Laricio qui est une essence de pins endémiques que l’on ne trouve qu’en Corse et en Sardaigne.

Nous nous dirigerons sur un chemin en ligne de niveau qui a dû être utiliser auparavant pour relier les villages et les bergeries entre elles tant son tracé est régulier, large, entretenu par des murets de pierre pour garder cette sensation de plat et dépourvu de grosses pierres, et nous relierons les ruines des bergeries de Chievi 1480 m, perdues au-dessus de notre chemin que Sandrine notre guide trouvera comme par magie en cheminant en hors sentiers dans la pente et nous qui la suivons.

La préparation du repas commencera par une carte aux trésors à la recherche d’une source dans un tout petit vallon, en défrichant pour enfin l’atteindre et faire des allers-retours sur 100 m avec des récipients, des marmites et des gourdes pour faire chauffer de l’eau en faisant la chaîne.

Cette journée sera bien chargée, en distance et en durée.

Avec une nuit à la belle étoile en BS (Bivouac Sauvage  = code entre nous)

J5 : Bergeries de Chievi – Calacuccia  

7h de marche, dénivelé : +0m / -600m

Journée tranquille de descente dans le haut Tavignano pour rejoindre le col de l’Arinella vers Calacuccia, et repas du midi près d’une rivière.

En fin d’après-midi, nous rejoignons Sandrine à l’épicerie après avoir établi notre camp et fait un brin de toilette et de lavage dans un camping de Calacuccia 920m ; Nous avons apporté des sacs à dos qui se remplissent des victuailles que nous nous répartirons le lendemain destinés à nos futurs repas.

Ce soir, je dois avec l’aide  de Laurent et de Sébastien préparer le repas purée et quelques autres mets, avec lesquels nous nous régalons, ce qui n’était pas gagné d’avance vu les méthodes  employées pour y parvenir qui en laissaient plus d’un dubitatif.

Nuit à la belle étoile

J6 : Calacuccia  – Ruines des bergeries de Costa Arsa  

 9h de marche, dénivelé : +1200m / -300m

Nous repartons vers 9 h du matin du camping, frais, propre et reposé mais avec des sacs d’un poids énorme que j’évaluerai pour le mien à plus de 22 kg, qui me pèse sur les épaules, les bâtons de marche seront durant toute cette journée d’un grand secours.

Avant notre départ, les cartes sont de sortie pour repérer notre chemin vers les Cinque Fratie, et ne pas nous perdre, et prendre dès le départ la bonne direction, pas la peine d’en rajouter au vu de nos sacs.

Le départ en fond de vallée à cette heure, donne une atmosphère et une température déjà assez chaude qui s’ajoute à notre charge. Nous traversons le village de Poggio di Lozzi dans lequel nous croisons un jeune tourillon qui déambule  dans les rues.

Dès le village franchit nous attaquons cette monté de 1200 m de dénivelé vers le Cinque Fratie , la montée se faisant sur une pente aride sans aucun arbre hormis quelques bestiaux de ci delà. La première pause est bien venue, barres de céréales, fruits, la dépense énergétique est importante durant cette montée.

Nous prendrons notre pause repas un peu plus loin dans la montée au vu du ciel qui se charge, et qui menace. La pause corse ne sera pas d’actualité cette fois et nous repartons.

L’arrivée au Col de L’Inzecche 1950 m, est un soulagement pour tout  le groupe, cela signifie à présent que de la descente pour la fin de l’après-midi, et l’orage qui nous suivait nous a finalement contourné et s’est arrêté sur Calacuccia.

Nous profitons du panorama incroyable et de l’arc en ciel, avant de repartir juste un peu plus bas pour envahir les ruines des Bergeries des Costa Arsa qui font face à la Paglia Orba en cette douce soirée baignée de lumière qui se reflète sur les massifs au ton ocre et jaune, nous profitons de ces instants magiques. Nous prenons un repas de pâtes  agrémenté de thon etc… .

Les sujets de discussion sont hétéroclites.

Nuit à la belle étoile en ambiance montagne

J7 : Bergerie de Costa Arsa – Refuge de Tighiettu  

 6h de marche, dénivelé : +300m / -500m 

Réveil avec levé de soleil illuminant la Paglia Orba de feu, après une nuit de sommeil de plomb pour l’ensemble du groupe.

Au vu de la veille, la répartition des denrées alimentaires communes sera faite équitablement pour éviter des charges de sacs inégales, ce qui rendra la journée bien plus facile à certaines personnes. Nous descendons vers la vallée de la Grocetta qui nous mènera au Refuge de Tighiettu 1683 m.

Nous traversons par des sentiers secrets corses peu utilisés et connus des gens du pays de magnifiques forêts de pin Laricio dont certains avoisinent les 500 ans, nous restons émerveiller devant ces éléments, nous parcourons la Corse réservé aux initiés proche du Gr20 mais loin de sa foule en profitant au maximum de ce privilège rare.

Nous atteindrons la bergerie de Vallone au pied de la Paglia Orba à proximité de laquelle, nous prendrons notre repas et notre pause corse au bord de la rivière et des vasques naturelles semblable à des baignoires dans lesquelles nous nous rafraîchirons.

Nous en repartirons en début d’après-midi afin de ne pas arriver trop en soirée au Refuge de Tighiettu où les places intéressantes pour s’installer sont limitées, et pour préparer le repas du soir avec un certain confort assis à une table de pique –nique sous le refuge même.

La fin de l’après-midi se faisant par des jeux et des gages entre nous jusqu’au repas.

Nous sentons les autres randonneurs présents avec nous sous le refuge un peu jaloux nous voyant préparer notre festin de produits frais alors que la plupart d’entre eux, préparent des sachets lyophilisés depuis quelques jours 

La nuit à la belle étoile sera plus fraîche pour ceux et celles dont le duvet est un peu juste.

J8 : Refuge de Tighiettu – Monte Cinto – Haut Asco  

 9h de marche, dénivelé : +1000m / -1300m

Debout à 4 h  sans faire de bruit, petit-déjeuner à la frontale, et rangement des sacs de couchage et autres et départ vers le Monte Cinto 2706 m  à 5 h 30 dans la pénombre à la frontale pour partir.

Le soleil apparaissant quelques temps après notre départ illuminant comme depuis le début de la rando nos journées.

Ce début de matinée seul sur la pente du Monte Cinto dans cette ambiance minérale découpée et ciselée est tout à fait splendide. Les efforts consentis les jours précédents nous ont permis de mettre notre corps en rythme pour passet cette étape dans des conditions de presque facilité.

Nous nous engageons donc dans une montée minérale et croisons le  petit lac du Cinto avant d’atteindre le Capu Fallu 2540 m où nous nous délesterons un peu pour effectuer la partie finale vers le sommet du Monte Cinto 2706 m. Le final se faisant plus ou moins sur un sentier à travers un dôme sommital rocheux. 

Du plus haut point de la Corse, la vue est tout bonnement muette, et nous pouvons discerner notre parcours en grande partie. Nous y passerons un bon moment étant dans les temps pour cette étape.

La descente vers Haut Asco sera également remplie de belles choses dans une ambiance montagne avec des névés de neige, des lichens jaune orangés sur les pierres pour finir sur le bas au milieu de cascades, de pin Laricio majestueux sous un ciel bleu profond et des nuages semblables à du brouillard accrochés aux pentes à pic qui tombent du Cinto.

L’arrivée à Haut Asco se fait naturellement au bar pour arroser d’1 et plus de Pietra le sommet du Cinto en compagnie de Christophe (notre belge buveur de bière) et de Laurent où nous serons rejoints par le reste du groupe ensuite, la nuit tombant vite dans cette partie de la Corse, la suite de la soirée est connue des protagonistes.

Nuit à la belle étoile « Bonjour »

J9 : Haut Asco -- Refuge de Carozzo  

 7h de marche, dénivelé : +800m / -600m

Réveil pâteux, il faut boire et se réhydrater par un bon petit-déj’ ; ce matin, l’ensemble du groupe est silencieux, mais la gaieté va vite revenir après le départ sous un soleil omniprésent, c’est ça, l’avantage de la Corse des montagnes vis-à-vis des alpes, le soleil, et la chaleur assurés.

Nous commençons la matinée par une montée qui nous mènera au col de Muvrella d’où nous pourrons admirer une fois encore le massif Corse et le Lac de Muvrella en contre-bas vers lequel nous nous dirigerons dans une descente pierreuse de blocs à l’image de marches inégales qui seront un calvaire pour notre ami de Belgique Christophe qui réalisera cette descente malgré des pieds transformés en cloques.

Au fond de cette vallée étroite, la vue est encore une fois à couper le souffle tel qu’on le souhaitait, le Gr20 porte bien son nom de plus beau GR de France.

Notre arrivée sur le Refuge de Carozzo 1270 m sera couronnée avec la rencontre avec une maman Mouflon et son jeune qui se promène dans les bois et qui aura la gentillesse de poser légèrement en contrebas du chemin pour que l’on puisse l’admirer et la filmer !

Le site du Refuge de Carozzo est lui aussi unique, et nous y dormirons bien évidemment à la belle étoile après encore un copieux repas préparé tous ensemble.

J10 : Refuge de Carozzo – Refuge de l’Ortu di u Piubbu 1507m 

 7h de marche, dénivelé : +1000m / -1000m

Cette étape pourrait se nommer l’étape sur le fil des arêtes entre côte Est et côte Ouest.

Nous grimpons d’abord jusqu’au Col de la Punta Ghialla 1912 m et ensuite parcourons le sommet de la barre rocheuse avec des passages plus ou moins abrupts et délicats, à flanc de rochers, cette étape est l’une des 3 les plus alpines du Gr20, le plus délicat étant la charge sur le dos dans ces passages étroits entre les rochers qui parfois sont très très juste.

Faire le Gr20 d’un trait Nord – Sud signifie passer la 2^nd et la 3^ème étape avec des sacs lourdement chargés dans ces passages où les risques en sont multipliés par ce facteur. 

Toutefois passer, cette barre, l’on redescend vers la forêt et le chemin en devient plus facile et ombragé, perdant de l’altitude et gagnant des degrés cette ombre est l’a bien venue. 

Après avoir croisé quelques rivières et cours d’eau qui s’écoulent , nous sortons de cette forêt et apercevons là devant, le Refuge de l’Ortu di  u Piubbu posé sur un sol dénudé et un large panorama.

La place pour implanter son sac et son matelas de mousse ne manque pas. La fin du Gr20 est proche pour demain, et les sanitaires douches sont prises d’assaut, les derniers et moi-même avons goûté à l’eau froide, la contenance de réserves chauffé au solaire étant peu importante.

Le dernier repas concocté sur le GR20 par nous-même et une magnifique nuit à la belle étoile sous un ciel dégagé, avec le passage de multiples étoiles filantes, le plafond de la « chambre » est sublime, et demande à ne pas dormir.

J11 : Refuge de l’Ortu di u Piubbu – Calenzana (arrivée du GR20)  

 6h de marche, dénivelé : +0m / -900m

Nous repartons de l’Ortu di u Piubbu dans la matinée, avec des sacs de plus en plus légers, et la descente et l’arrivée font que la fatigue, les douleurs musculaires ne semblent plus exister, comme s’il n’y en avait jamais eu.

La dernière étape qui nous emmène jusqu’à Calenzana se fera d’une manière de fin d’étape à un rythme tantôt relevé ou en dilettante, l’envie de ne pas finir trop rapidement, à travers une végétation qui se fait de plus en plus maquis entre épineux et arbustes bas.

A la sortie du GR20, nous passons un coup sur nos chaussures pleines de poussière à la fontaine lavoir juste à côté et la première personne civile que j’y vois n’est autre que la mère d’un copain du club de basket, irréel, après 11 jours de rando hors de tout temps.

Le repas du midi nous le prendrons dans un bar restaurant devant l’église et la place de Calenzana en compagnie de Christophe qui avait dû arrêter à l’avant-dernière étape en raison de ces énormes cloques au pied. 

Nous avions également perdu à Calacuccia notre 2^nd amie Belge (Delphine) sur un ennui de santé. 

Nous avons posé ensuite nos affaires dans un camping de Calenzana, pour nous y laver et aller faire quelques achats.

La soirée dans un restaurant de Calenzana sera une vraie soirée de relâche et de joie d’avoir réussi tous ensemble ce GR20 Nord, sans trop de soucis.

J12 : Calenzana (arrivée du GR20) – Calvi

Après un transfert en bus jusque Calvi nous profitons de la Baie pour nous y baigner dans la matinée et nous défouler. 

Repas du midi, ballade dans la forteresse de Calvi et plage sont le programme de l’après-midi avant le retour vers Tattone en bus et une soirée pizzas au restaurant du camping du soleil.

J13 : Départ de Tattone vers l’Aéroport d’Ajaccio et retour vers Paris

Fin de cette extraordinaire randonnée que je conseillerai vraiment à qui aime la nature et les paysages.

Listes des Vidéos du GR20 Nord :

En espérant que les vidéos vous aient plus , même si vous ne les avez pas toutes regardées.

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Cartes du Tracé du Gr 20 Nord en Carte et Graphique