Tour du Cervin

Le panorama au sommet nous laisse découvrir le Grand Combin mais aussi le Mont-blanc au loin, en attendant d’apercevoir le Cervin, ce qui ne saurait tarder.

Le début de la descente s’annonce un peu alpine puisqu’un câble métallique est en place sur un névé à forte pente, que notre guide Didier rallongera avec sa corde issue de son sac, afin de passer cette difficulté le plus simplement possible, et nous diriger vers le refuge de Vuillermoz (2900m) , lieux de notre pique-nique.

Chemin que nous reprendrons en direction du Lac de Cignana (2162m), et de Valtournanche, avec enfin la vue sur le Cervin que Edouard Whymper sera le premier à gravir.

Nuit à l’hôtel à Valtournanche après un bon repas comme toujours en Italie, suivi d’une glace italienne.

Montée qui s’effectue dans une tempête de neige au pied de la face Est du Cervin invisible mais si proche, cela fait partie malgré tout des joies de la montagne et de son imprévisibilité caractéristique.

Le sourire est tout de même de mise, car il peut toujours y avoir pire. L’arrivée au refuge est synonyme de chaleur, et d’un repas de calories par ce temps. Mais il faut tout de même repartir affronter la tempête de neige qui sévit à l’extérieur.

Nous ressortons, équipés de baudriers et de mousquetons pour descendre en cordée le glacier du Théodul avec l’aide de guides italiens. Le glacier du Théodul est un glacier sans difficultés, en fait, nous suivons la piste tracée par les half tracks refaite tous les matins qui sert à desservir le refuge du Théodul. La descente se passe comme la montée sans visibilité sur la face Nord du Cervin à nos grands regrets.

Nous quittons ensuite le glacier pour rejoindre Zermatt par un chemin qui serpente au milieu de cascades et de chalets suisses fleuris. Nous rejoignons la civilisation de touristes aisés sous la pluie au cœur de Zermatt et de ses hôtels 5* et 4*. Confection en équipe du repas du soir, chacun à sa tâche.

Après une nuit à Zermatt au sein de la société de consommation, nous avons hâte de retrouver de la hauteur aussi bien en altitude que spirituelle, détachés des biens matériels, ce que parvenons assez vite à atteindre au milieu de forets de sapins, pins, épicéas ; avec si la chance nous sourit la vision d’une biche.

 

Nous survolons ensuite sur un chemin à iso altitude la Mattertal soit dans la brume ou au cœur d’une éclaircie qui nous laisse entrevoir des parties du Cervin et de ses voisins, le Breithörn , le Zinalrothörn pour le moment.

 

Nous faisons halte pour nous restaurer au cœur d’un vallon au village de Täschalp à côté de sa chapelle, et cette fois, à la chaleur d’un soleil retrouvé qui illumine ce vallon.

 

L’après-midi au soleil face à ses sommets prestigieux se déroulent dans la gaieté malgré la fatigue accumulée depuis le 1er jour et les conditions météo pas toujours faciles.

 

Quelques passages équipés de main courante et 2 à 3 ponts suspendus métalliques jalonnent notre après-midi avant la montée finale vers le refuge de Kinhütte.

 

Nous rencontrons un des animaux connu des Alpes, le bouquetin accroché sur des pentes rocheuses fortement inclinées qui nous regardent passer en toute sécurité avec à ses côtés quelques très jeunes bouquetins.

 

L’arrivée à Kinhütte (2584m) est assez insolite, tant par son accès que par sa situation perchée, dominante et incroyablement panoramique sur les plus hauts sommets de la Suisse, nous avons en visu le Breithörn (4165m), le Cervin (dit Matterhörn ou nous sommes) (4482m), Le Zinalrothörn (4281m), le Weisshörn (4505m) et le Täschörn (4491m).

 

La soirée et le réveil très tôt sont des moments de pures photos avec le coucher du soleil et son levé sur les sommets enneigés et les glaciers qui en descendent.

Descente par le même chemin que la montée finale, pour ensuite plonger dans la forêt de basse altitude vers Randa, où nous attend le bus de retour vers la France et Argentière, fin de cette rando variée, tant au niveau météo que des paysages d’altitude où règnent, soit la glace ou juste en dessous les pierriers qui conduisent vers les alpages verts et les forêts.

 

Repas pris en commun au centre d’Argentière, avant le départ de chacun. Après-midi passée à flâner à Chamonix en dégustant une boisson et une glace, typique du touriste en vacances, en compagnie de Alain, Catherine et Caroline.

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